mercredi 11 avril 2012

Metropolis


Ce week-end j'ai regardé Metropolis. 
Je l'avais repéré il y a fort longtemps parmi les films que je devrais voir, je l'avais loupé quand il est passé il y a quelques temps sur Arte. Il faut dire que ce n'est vraiment pas le type de film que l'on peut attraper en route, ce n'est pas vraiment non plus le genre film familial. C'est en noir et blanc, c'est muet, mais rien à voir avec du Charlie Chaplin. Alors que les seuls films de ce genre que je connaissais était des comédies, là il s'agit science fiction et pas la peine d'y chercher les pointes d'humour qu'on retrouve dans la plus part des films d'aujourd'hui. Là l'ambiance générale est sombre, austère et dramatique. Même la fin qui se veut optimiste ne m'a arraché qu'un demi-sourire.
L'histoire:
"Metropolis est une mégapole divisée en une ville haute, où vivent les familles dirigeantes, dans l'oisiveté, le luxe et le divertissement, et une ville basse, où les travailleurs font fonctionner la ville.
Le fils du concepteur et dirigeant de cette ville tombe amoureux d'une jeune fille de la ville basse qui œuvre pour rapprocher ville basse et ville haute. En partant à sa poursuite il découvre la vie de forçât des habitants de la ville basse. En même temps son père qui a découvert l'aura de cette jeune fille sur le peuple du bas et s'en inquiète. Pour la discréditer, il utilise un robot humanoïde qui va prendre l'apparence de la jeune fille mais agira de façon pour le moins légère dans le monde du haut: exhibition de danse suggestives, boisson et fête à gogo "



Evidement, vous l'aurez compris, on ne regarde pas ce film pour passer un bon moment mais pour s'instruire car il s'agit d'un film précurseur de nombreux autres sur des thèmes récurent de la SF: la ville apparemment parfaite organisée en caste, l'aliénation de l'homme à la machine, la création de l'humanoïde, le savant fou. De nombreux réalisateurs s'en sont ouvertement inspirés. On en retrouve des traces dans Frankenstein Blade Runner, Le roi et l'oiseau, le Cinquième élément.
C'est vraiment fascinant et du coups je ne suis vraiment heureuse d'y avoir consacré un peu de mon temps. 

1 commentaire:

le mere poule a dit…

C'est le film culte de ma fille de 17 ans !