mercredi 14 novembre 2007

Saint-Dizier en grève

Je n'avais quasiment pas prêté attention aux nouvelles annonces de grève dans les transports. Dans ma petite ville de province, cela ne nous occasionne pas de perturbation.

Seulement un autre fait risque au même moment de nous occasionner quelques mouvements dans la ville. La société Miko, la 2ème grosse boite de la ville à choisi d'annoncer hier le licenciement de 254 personnes soit la moitié de l'effectif!
Unilever: 254 suppressions d'emplois chez Miko à Saint-Dizier

Ce matin la production était arrêtée nous ne savons pas quels seront les initiatives désespérées des futurs licenciés.
250 personnes, ça ne semble pas beaucoup sur les 32000 habitants que compte la ville. Seulement une fois de plus les personnes touchées feront majoritairement partie de la classe d'âge des plus de 40 ans, une majorité de femmes ayant bossée pour la plupart depuis leur entrée dans la vie active dans la même société, avec une vie familiale, amicale, associative riche et exclusivement basée sur Saint-Dizier et avec un conjoint travaillant dans la ville. Bref un pavé de plus qui tombe dans notre bassin d'emploi sinistré.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'étais aussi passé à coté de cette info et c'est vraiment triste pour ces personnes et la ville de saint-dizier

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis de Lorraine, l'actu, j'avoue je n'ai pas regardé "l'état des grèves", au chômage en cours de formation, "ma priorité" n'est pas de penser à faire grève, mais à ma reconvertion,c'est rare des grèves de chomeurs :)
Néanmoins, j'imagine le désarois de ces personnes licenciés à St Dizier:
Je suis impressionné par le nombre de licenciement au vu du nombre d'employés, c'est allusinant...
Ma mère a été licencié à 47ans, moi et mon frère encore à l'école, perdu mon père le mois d'avant, + crédits...etc
Elle a fait une formation qq mois après: eu son cap, puis son bac en secrétariat compta. à 49 ans, avec un niveau de certif à la base, aillant travaillé chez "St hubert" depuis l'âge de 18ans.
Logée en foyer jeune travailleurs (dure dure...)pendant sa formation, du fait de l'éloignement à chez nous, elle a rerouvé un emploi rapidement et sans piston après celle ci.
Difficile maintenant de ce dire on reste à vie dans une boîte, faut rebondir de ces difficultés, le licenciement est une belle M.... crotte, rien n'est acquis en rien, ici ou ailleurs.
Bon courage et bonne pensées aux salariés licenciés

Cleanettte a dit…

En attendant je note Gaëlle dans ton commentaire une preuve de plus que celui ou celle qui veut s'en sortir, peut y parvenir. Ce n'est pas sans effort mais ça paye.

Anonyme a dit…

C'est bien triste tout cela.
La raison économique prends le dessus sur la raison humaine. Et la société qui licencie oublie parfois que derrière un salaire il y a souvent une famille...
Bon courage à eux. J'espère qu'ils pourront au moins partir avec quelques euros...